Revelation

-8-

Rose se trouvait dans une pièce qui ressemblait à un grand musée. Elle était remplie d’antiquités de tous les coins du monde. Les murs étaient un grand tableau avec des dessins à l’infini. Sur des étagères en bambou, des artéfacts étaient classés selon le pays d’où ils provenaient. Des répliques de momies de l’Égypte placés dans des cercueils en or, des tableaux représentants des gladiateurs de Rome ou encore des Bonsaï qui étaient des plantes originaires de Chine…

Vénus grimpa vers l’un des étagères où résidait une statue représentant un chat noir qui provenait visiblement de l’Égypte avec des bijoux tout autour du cou et des yeux en diamants.

« Rose, regarde ! Je te présente ‘Bastet’, le chat le plus adoré dans l’ancienne Égypte, considéré comme la déesse de la joie du foyer, de la chaleur du soleil et de la maternité ! Vois-tu, Ce fut un temps où la bêtise humaine ne connut aucune limite, la preuve c’est ce chat ordinaire qui vivait mieux qu’un empereur … »

Et il ria jusqu’à avoir des larmes pleins les yeux. De son côté, Rose, étant éblouie par le lieu, contempla encore ses trésors.

Elle fut surprise par le jeune homme de tout à l’heur revenir en souriant. Elle lui demanda alors : « Mr DeVillier, j’ai besoin de votre aide »

Le jeune homme garda son sourire et répondit : « Je ne suis que le majordome, Mr DeVillier est encore en chemin... Veuillez patientez mademoiselle »

Il leur offrit du thé et des biscuits puis repartit.

Une douzaine de minutes après, un homme entra avec le souffle coupé. Assez court, avec une barbe blanche et un gros nez, il portait les habits de chercheur ou explorateur.

En apercevant la jeune fille, il enleva son chapeau et le majordome vint lui apporter un grand verre d’eau qu’il avala en une gorgée.

Retrouvant son souffle, il s’approcha de Rose en l’examinant d’un air douteux puis revenant en arrière, il la pointa du doit et demanda « Qui êtes vous jeune fille et comment connaissez vous Hécate ? »

A la fois étourdie et amusée par son comportement, Rose lui raconta ce qui lui est arrivé dés le début dans les moindres détails. Le vieillard parut aussi confus qu’elle mais la trouva intéressante.

Rose s’est souvenue de la lettre que Melana lui demanda de remettre à ce monsieur alors il demanda de ramener la valise, prit la lettre et parut surpris en la lisant. D’un coup la lettre brûla dans sa main. Il se releva et fit signe à Rose de le suivre.

Il l’emmena jusqu’à une porte, murmura quelques mots pour que cette dernière s’ouvre, puis ils pénétraient.

L’endroit était brumeux, la jeune fille ne traîna pas craignant perdre de vue son hôte. Quand la brume commença à se dissiper, elle pouvait distinguer des arbres mêlés avec d’autres végétaux inconnus

Ils continuait leur marche jusqu’à arriver à ce qui ressemblait à un temple ancien.

Le monsieur s’arrêta et retourna face à son invité. Il dessina un cercle sur le sol et s’y installa puis hua. Un bruit étrange se fut entendre qui semblaient provenir du temple. La jeune fille commença à s’inquiéter ; Elle commença à imaginer des scènes aussi effrayantes les une que les autres notamment qu’elle serait sacrifiée à un monstre qui la dévorera une fois sorti … Elle voulait courir mais dans sa panique elle resta figée

Soudain, le bruit devenait de plus en plus proche et jaillit de l’entrée un flot d’abeilles, un nombre incalculable qui se précipitait vers elle.

Rose ferma les yeux, prête à mourir ...

Mais à sa grande surprise, les abeilles ne la touchaient pas, même pas de peu.

Elle regarda Mr DeVillier qui venait d’ouvrir grand les yeux puis commença à applaudir joyeusement.

« Je le savais ! Cria l’homme, bienvenue parmi nous votre majesté ! »

Etonnée, Rose ne comprit rien, l’homme s’est alors assis. La désignée majesté se posa à son tour par terre en attendant des explications.

« Mon enfant, vous vous en êtes déjà doutée lors de votre première rencontre avec Grimalkin lorsqu’il a supposé que vous n’étiez pas humaine. Il a prédit vrai. Voyez-vous, les abeilles sont les rares créatures qui peuvent percevoir la royauté, c’est dans leurs instincts de savoir qui est leur reine dés leurs naissances, c’est dans leurs gènes aussi de reconnaître le sang royal quand ils en voient un. Je paris qu’aussi longtemps que vous pouvez vous en souvenir jamais vous n’avais été piquée par l’une de ces insectes ! »

Rose ne savait quoi répondre. Il y a avait une part de vérité dans ce qu’il a dit

Mais elle ne pouvait pas être de sang royal

C’était tout bonnement impossible …