16 Aug

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Publié par Roxii - Catégories : #moonstars

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Dans la maison des DeViliiers se fut la panique ; Tout le monde cherchait Rose en fouillant les moindres recoins de la ville mais c’était déjà trop tard …

Pendant ce temps la disparue se trouvait déjà hors de ‘Kasai’. Elle partit de son plein gré.

Rosemarie était en train de se frayer un chemin dans la forêt. Cette dernière s’étendait le long de la route vers la ville d’où elle partait. Kasai était une ville cachée au fin fond de la forêt. Le choix de son emplacement était à cause du secret qu’elle cachait, la ville habritait des créatures qu’on croyait mythiques, en plus de quelques humains...

La jeune fille s’enfonça dans la forêt ne remarquant pas une présence avec elle que lorsqu’une flèche vint heurter l’arbre devant sa jambe.

Au début elle crut que c’était l’œuvre d’un chasseur et qu’elle devait vite se dépêcher de déguerpir avant qu’elle ne se blesse. Mais voyant que le chemin était très étroit pour passer rapidement, elle gigota ses bras dans l’aire en hurlant pour que la personne qui chassait saura qu’elle est là. A sa plus grande surprise elle vit trois ombres, ceux de trois hommes qui la regardaient. Elle les salua pourtant l’un d’eux lui lança une flèche qui vint se placer dans son épaule. Prise par la douleur, elle tomba par terre en hurlant. Du sang vint couler prés d’elle, le sien…

Elle releva la tête, voyant l’homme qui lui lança la flèche viser ses pieds. Essayant de se relevez en vain, elle fit une dernière prière, ferma ses yeux et fit couler une larme.

****

Rose avait perdu conscience après cette attaque. Durant son état d’inconscience, elle eut une vision étrange ; Il y avait elle, se tenant debout près du manoir où tout a commencé. Une lumière lui parvint de la fenêtre du grenier, elle s’approcha intriguée, pour constater la présence d’une femme qui bordait un bébé, visiblement le sien de la manière dont elle le tenait en lui chantant une berceuse, tout cela devant la fenêtre, sous le regard de Rose.

Soudain, l’image est prise par les flammes, ce fut comme une feuille qu’on aura jetée au feu.

Tout disparut, la femme, l’enfant, la fenêtre, le manoir, le jardin ... tout jusqu’au ciel, laissant Rose seule dans le noir total.

Un temps passa avant qu’une lumière jaillisse de cette obscurité.

Se souvenant de l’agression qu’elle eut tout à l’heure, elle crut alors que son heure est venue et qu’elle mourut, enfin …

La lumière fut plus proche et lumineuse qu’une fois les yeux ouverts, la jeune fille se trouva dans un endroit qui lui était inconnu et étroit. Elle pris un instant pour découvrir qu’elle était dans une tente, couchée par terre. Elle essaya de se relever mais constata aussitôt que sa jambe était blessée mais soigneusement enroulée dans un bandage et mise sur un oreiller. Près d’elle il y avait de l’eau, du pain et une soupe bien chaude dans un grand baule.

Affamée, elle dévora le tout rapidement.

Quand elle termina, Rose se releva en s’appuyant sur une branche qui fixait la tente puis essaya de sortir sans se faire mal.

Arrivée à la sortie quelques secondes plus tard, elle heurta quelque chose qui s’avéra ensuite être Vénus, le chat bien-aimé de son amie l’enchanteresse.

Dans son grand étonnement elle cria :

- Vénus ! Mais qu’est-ce que tu fais ici ?

- Je suis venu te chercher imbécile ! tu as faillit mourir vu ta blessure... Mais qu’est-ce qu’il t’a pris pour t’enfuir ainsi !

- La forêt … murmura-t-elle en ignorant sa question, Alors le gars avec la flèche était réel … Qu’est ce qui s’est passé là-bas, je ne me souviens que de son arc pointu sur ma tête !

- Eh ben, il s’est passé des choses pendant mon absence ! Figure-toi que je ne sais pas, j’ai juste flairé ta piste jusqu’ici où je t’ai trouvé dans cet état avec le bondage, la tente, la soupe et tout mais on dirait que tu as eu de la chance et que quelqu’un t’a sauvé la vie.

- Je vois … sortit Rose en baissant la tête, mine de réfléchir…

- Enfin, si ça peut t’aider, cet individu ne t’a quitté que lorsque je t’ai trouvé, j’ai vu une cape noire partir lorsqu’elle m’a aperçut

J’ai aussi sentit une odeur bizarre qu’il dégageait, celle de bois brûlé et de pomme … étrange huh ?

- étrange ? Pas plus que de l’entendre dire d’un chat qui parle! Répliqua Rose ironiquement

Vénus lui suggéra de rester encore un jour jusqu’à ce que sa jambe se rétablisse un peu puis la ramener jusqu’au village où Mr DeVillier était mort d’inquiétude et les attendait avec impatience.

Rose ne sembla pas emballée par l’idée.

Elle est bien partie pour une raison, et elle ne reviendra que lorsqu’elle parviendra à ses fins.

Alors elle préféra le silence et se contenta d’un hochement de tête en guise de réponse.

Pendant qu’à l’intérieur une guerre éclatait avec toutes ses questions qui ne font que se multiplier jour après jour...

Et ses ravisseurs…

Les trois ombres …

ils la visaient,

et elle le savait …

tout comme elle savait,

au fond d’elle-même,

que son sauveur

n’est autre que…

- Elric … Murmura-t-elle en fixant sa jambe.

****

Tard dans la soirée, quand on commençait à entendre le bruit de ronflement que faisait Vénus, Rose se leva.

Elle se sentait déjà mieux. Elle a toujours eu la faculté de guérir bien plus vite que prévu.

En évitant le maximum possible de faire du bruit, elle s’éclipsa dans la nuit après avoir pris ses affaires. Une fois dehors, elle remarqua que le journal qu’elle avait a disparu.

Elle fouilla dans sa cape mais en vain, et alors qu’elle s’apprêta à retourner le chercher dans la tente, une voix rétorqua :

« C’est ça que tu cherche ? »

C’était une voix masculine qu’elle entendait peu mais connaissait si bien…

Elle le contempla, rien n’a changé chez lui ;

Le même regard vif avec cet étrange éclat écarlate, un léger demi-sourire, quelques mèches de trop lui recouvraient le visage lui parvinrent de ses cheveux sauvagement coiffés mais qui lui allait si bien pourtant…

Assis sur un grand rocher devant la tente, une main sur la cheville et l’autre tenant un livre.

Le journal !

Rose resta étourdie devant cette vue, sous les raillons de lune, mais à la vue du journal elle se rassasie et s’approcha sans dire un mot…

Se tenant assez proche, elle ignora sa question à propos du livre mais répondit quand même :

« Je savais que c’était toi… »

Malgré ses propos, le jeune homme en sembla peu étonné.

« Merci… Elric, Continua-t-elle, Je crois bien que je te suis redevable pour cette fois »

C’est alors qu’il bondit de son rocher pour se tenir en face d’elle.

Son regard perçant le sien, c’était comme si il la regarda pour la première fois, ce qui laissa la jeune fille avec les pommettes toutes roses.

« Alors rentre à Kasai » Dit-il en lui retournant le dos.

Rose prit quelques instants pour gober ses paroles. Elle se sentait trahit plus que jamais,

Kasai ? Pourquoi ?

Pour entendre toutes ces sottises à propos de son soi-disant sang royal sans en savoir d’avantage ?...

Ils ont tord.

Elle n’est personne. Le vieux a dû commettre une erreur ou il est simplement devenu fou. ça arrive quand on vieillit avec des créatures magiques…

Elle voulut lui dire quelque chose mais tout ce qu’elle a pu sortir était un «Pas maintenant».

Elric s’arrêta sans pour autant se retourner, leva les yeux au ciel puis dirigea son regard vers la tente…

« Arrêtes de faire ta gamine ! Ordonna-t-il avec un ton grave, Ces braves gens qui te connaissent à peine s’inquiètent pour toi … Et puis, tu vois ce qui t’est arrivé à la forêt ? Ce n’est rien comparé à ce qui pourra t’arrivé si tu t’obstine à avancer tête baissée …

Il marqua une pause pour retourner affronter le regard effondré de la fille : Ces personnes… Ils te protègeront au péril de leur vie… »

C’est alors que Rose pris un visage plus sérieux et lui répondit sans attendre :

« Mais toi aussi, tu peux me protéger ! »

Le jeune homme ouvrit grand les yeux. Il ne s’attendait pas à cette réponse.

« Je sais bien qu’on se connais à peine, mais je te fais déjà confiance. Je te promets que je ne te ralentirais pas… Et avec toi au moins, j’aurais plus de chance pour trouver les réponses que je veux …»

Elric ferma les yeux en soupirant. Puis, en un éclair il disparut et se déplaça tout près de Rose. Sans qu’elle eut le temps de cligner les yeux, elle se trouva blottit par terre avec Elric en dessus qui tenait une lame sur sa gorge.

- Tu es sure que c’est une bonne idée de me faire confiance ? » Lui demanda-t-il.

- Oui… Je sais que tu ne me feras aucun mal, si non pourquoi m’avoir sauvé la vie ?

- Que sais-tu ? Peut-être que tu m’a paru plus utile vivante, pour pouvoir te kidnapper et en demander de l’argent auprès de Mr DeVillier, il parait que c’est un homme extrêmement riche

- Cela se pourrais bien, mais je n’en crois pas un mot… Tu m’as soigné, cette fois et celle d’avant quand tu m’as emmené à tente Hécate Tu voulais que je rentre avec Vénus en me sachant en sécurité avec lui une fois à Kasai.

Le jeune homme la lâcha, ennuyé. Il plia ses genoux et s’assit à coté d’elle en grognant doucement

« Eh bah, Je t’espérais moins perspicace ! »

Il ferma les yeux et se gratta la tête, signe de réfléchir…

- Bon, maintenant que le mal est fait, Fit-il, Je t’emmènerais mais tu dois obéir à mes conditions.

- Du moment qu’il n’y a rien de pervers j’acceptes sans hésiter !

- Ne t'inquiètes pas, tu n'interresses personne…

Vexée, Rose lui offrait son poing sur la tête, qu’il esquiva sans difficulté puis poursuivit :

- D'abord, on emmènera le chat, il nous sera utile vu que tu me retarderas sûrement et que ça me sera pénible de te porter longtemps..

- Est-ce que tu insinues que je suis lourde ? Interrogea Rose

- C’est une façon de voir les choses alors oui t’es lourde

Et un deuxième coup de poing esquivé

- Il faudra aussi que tu nous prépare à manger et que tu t’occupes de la lessive… Poursuivit Elric. Et le plus important, jure-moi que dés que tu auras les réponses que tu veux, tu retournas à Kasai !

- Je te le jure, reste-t-il autre chose ?

- Si, tu devras porter ceci.

Il lui fila une amulette qu’il sortit de sa poche. Elle la regarda et fut surprise de constater qu’elle ressemblait à celle que Melana lui enfila, enfin Hécate…

- Et c’est pourquoi ? Demanda-t-elle

- Désormais il sera impossible de te trouver ou flairer ta piste, c'est très utile vu qu'aparament on veut te tuer. Et prends en soin c’est Melana qui l’a fabriqué.

Le jeune homme se releva et regarda l’horizon où le soleil était dès lors entrain de se lever. Quant à Rose, elle préféra savourer le spectacle d’où elle se tenait assise.

****

« Non ! Pas une deuxième fois ! »

Vénus sursauta en se réveillant et découvrant la place de Rose vide.

Il s’apprêta à partir à sa recherche quand, à sa sortie de la tente, il la vit accompagnée d’un jeune homme, assise sur un tronc d’arbre, entrain de prendre le petit déjeuner.

Intrigué, il s’approcha doucement jusqu’à arriver à l’arbre où il prit place à côté de la jeune fille et resta à scruter son nouvel ami prudemment.

« Qui est-ce ? » Questionna le félin.

Au début, il eut un « bonjour » accompagné de quelques poissons frais de la part de la jeune fille ce qui le calma un peu.

C’est alors qu’elle lui répondit :

- En faite, je pensais rapporter notre voyage à Kasai à plus tard…

Le chat releva la tête de son assiette pour mieux se focaliser sur les paroles de son interlocuteur.

- La rapporter ? De combien au juste?

Rose dirigea son regard alors vers Elric lui implorant de l’aider mais ce dernier était en plein dans son assiette. Elle continua :

- Honnêtement, Je … J’ai quelques affaires à régler avant de pouvoir y retourner, et je ne sais combien de temps il me faudra pour y arriver.

Le chat parut soudain plus embrouillé alors la fille décida de tout lui dire directement :

« J’ai besoin de savoir qui suis-je réellement »

Sa réponse parut brève mais elle lui satisfaisait.

Le matou savait qu’elle a pris sa décision et qu’elle était irrévocable. Il se contenta de lui dévoiler ses canines, un sourire et lui affirma sa disponibilité à la suivre tant qu’elle fera attention et retourna une fois sa quête terminée avec lui à Kasai. Elle le lui promit et fût ravie de constater sa réaction.

Une fois les trois finirent leurs repas, ils prirent leurs affaires et s’apprêtèrent au long voyage qui les attendait.